26. De l’orgueil ecclésiastique

NL26maxicon02Il avait en horreur ceux qui jouent la comédie et il ne supportait pas les ecclésiastiques paradant à l’autel. La vanité dont un éventuel évêque ou archimandrite pouvait se rendre coupable déclenchait inévitablement une réaction ferme de la part de Vladika Jean. Un évêque était tellement fier de sa nouvelle mitre que Vladika se rua sur lui et la lui enfonça de ses deux mains jusqu’au narines… la petite taille de Vladika et l’imposante stature de ce grand évêque ne faisait qu’ajouter au tableau…

L’évêque était ainsi obligé de continuer à célébrer l’office à l’autel littéralement à « l’aveuglette », aveuglé qu’il était de vanité.

Pour Vladika Jean, il n’y avait pas de place pour les honneurs humains ou l’orgueil à l’autel où l’on servait Dieu. Il était toujours et partout un serviteur de Dieu et le vivait humblement tous les instants de sa vie. C’est précisément cela qu’il cherchait à enseigner à tous les chrétiens, et en premier aux prêtres, car tous ceux qui se trouvaient, se trouvent ou se trouveront devant l’autel du Christ s’y trouvent en Son Nom et non en leur nom.

(Archimandrite Thomas)

Lien Permanent pour cet article : http://stjeansanfrancisco.pafeos.org/26-de-lorgueil-ecclesiastique/