46. Voici l’emploi du temps de sa journée

NL46_04_smallLe matin il servait les matines ensuite les heures et la Divine Liturgie. Après l’office, s’il avait servi à la cathédrale, sur le chemin du retour, il passait par quelque hôpital où il rendait visite à tous les malades orthodoxes. Une fois rentré chez lui, il s’occupait des affaires du diocèse. Outre les affaires courantes, il recevait une masse de lettres personnelles auxquelles il répondait lui-même (en trois ans et demi à San Francisco il reçut plus de dix milles lettres).

Monseigneur ne permettait pas d’humecter de salive les enveloppes pour les coller et, pour les ouvrir, il fallait utiliser un coupe papier. Monseigneur faisait toujours en souriant la remarque qu’il n’y avait que Staline pour déchirer les enveloppes.

A trois heures de l’après-midi, Monseigneur lisait la neuvième heure. Et les jours ou cela était de règle, les heures intermédiaires. S’il arrivait qu’il fût en route, nous lisions  None dans la voiture.

Avant les Vêpres, Monseigneur buvait un bol de café ou, les jours de grande chaleur, du thé, avec une légère collation. Puis à l’asile ou à la cathédrale, il assistait aux Vêpres et aux Complies, où il arrivait que l’on lise jusqu’à trois canons.

Si Monseigneur avait assisté à l’office à la cathédrale, sur le chemin du retour, il passait à nouveau par quelque hôpital. Monseigneur dînait un peu avant minuit et après, se retirait chez lui pour se reposer. Pour manger il utilisait seulement une assiette et une cuillère à soupe, en  tenant toujours son chapelet, sans cesse en prières. Parfois, Monseigneur se servait de baguettes chinoises.

(source : http://stranitchka.pagesperso-orange.fr/VO09/St_Jean_de_Chang.html)

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