En automne 1962 dans cette ville éternellement brumeuse de l’Extrême-Occident on vit donc arriver Monseigneur qui prit possession de sa dernière chaire le jour de la fête de l’Entrée au Temple de la Très Sainte Mère de Dieu, le jour même où, bien des années avant, il avait reçu sa première chaire et de nouveau, dans une église inachevée, dédiée à la Mère de Dieu. Sous la direction de Monseigneur la paix fut rétablie, la vie de la communauté retrouva son activité, la construction de la majestueuse cathédrale fut achevée. Mais tout cela ne fut pas chose facile, même pour Monseigneur. Il fut même obligé de se présenter devant le tribunal civil américain pour répondre à d’absurdes accusations au sujet du manque d’argent du Conseil paroissial. La justice se rangea bien sûr du côté de Monseigneur mais les dernières années de sa vie furent chargées de l’amertume de calomnies et de persécutions. C’est à cette période que se rapporte le court récit de L.A. Lu qui témoigne de la grandeur d’âme de Monseigneur, de combien il était supérieur aux vains remous de ce monde et, de comment, en tant que véritable Pasteur inspiré par l’Esprit Saint, il gardait un oeil spirituel vigilant sur son troupeau.
(Source : http://stranitchka.pagesperso-orange.fr/VO07/St._Archeveque_Jean.html)